jeudi 10 novembre 2016

La côte normande

29 juillet 2016, le trajet c'est fait en train. Après plusieurs heures avec quelques changements sur différentes gares car il n'était pas possible de le prendre en direct, nous voici donc arrivés en gare de Ouistreham, nous attendons sagement notre bus pour nous rendre au port.


Arrivés au port, je m'aperçois que j'ai laissé les clés du bateau dans la voiture qui se trouve à Dunkerque. Bon pas de panique, une personne sympa nous ouvre déjà la porte d'accès au ponton et par chance, la porte du bateau était resté ouverte, j'avais oublié de la fermer à clé avant notre retour pour une semaine dans le nord. Alzheimer serais-tu déjà là ?


Tout est rentré dans l'ordre, nous avons reçu un nouveau badge à la capitainerie le temps que nous recevons les clés et badge resté dans la voiture par voie postale. On se détend et profitons pour envoyer à Thierry et Céline une belle photo près de leur nouveau bateau.

Tiens ? le petit restaurant qui était fermé lors de notre dernier passage est de nouveau ouvert. Nous l'appellerons "La baraque à Momo"
Momo et sa femme Nadia sont des gens très charmants. Souriant, ouvert et surtout généreux.
Je conseille à ceux qui feraient escale d'y aller se restaurer. Cuisine simple et familiale qui rappelle notre enfance et ravi nos palets.
Ça y est, la bande est réuni. Un petit selfi pour les présentations à ceux qui ne nous connaissent pas. De gauche à droite, José dit "Docteur José" spécialiste dans la préparation physique pour le carnaval de Dunkerque, Thierry le super marin qui a déjà à son actif plusieurs transocéaniques, Brigitte la femme de José, Céline la femme de Thierry et enfin Claudine et moi Jipé...


02 août, débriefing car les choses sérieuses commencent. Déjà prévoir la date de départ de Ouistreham pour Saint Vaast la Hougue. Thierry avait prévu le départ dans deux jours.


Contre-temps les clés ne sont toujours pas arrivées, merci à Chronopost qui ne tient pas ces engagements, soit disant sous 48 heures, elles mettrons cinq jours pour arriver. Ont aurait mieux fait de les envoyer par lettre bulles et courrier postal simple, ça nous aurait coûté moins cher pour le même service.


Bon les voilà arrivées c'est le principal. Une dernière nuit au port et demain c'est le départ.


03 août, le soleil nous à quitté et c'est sous un ciel couvert mais avec une mer plate que nous quittons Ouistreham direction Saint Vaast la Hougue.
Au moteur dans le chenal de sortie, on profite pour se rapprocher pour discuter à haute voix et voir si tout va bien avant de sortir les voiles. Le temps ne restera pas aussi calme, nous essuierons de beaux grains avec des vents de temps en temps assez violent passant d'arrière au prés, une mer hachée qui ne sera pas des plus confortable pour les équipages mais l'important c'est que l'ont soit arrivés avant la fermeture du sas.


04 août, bon pour le calme, on repassera car c'est semaine de fête foraine. Des optimistes sont tractés dans le bassin de retour de sortie en mer.


On va se balader, évidemment il faut bien faire les fous donc photos souvenirs avec les filles...


Les garçons...


Tu n'aurais pas envie de prendre un bain José par hasard ?


Tu as eu peur j'espère...


Nous avons rencontrés dans le port pas loin de notre ponton, Jean-Pierre et sa femme sur leur voilier Hexagone qui passe ces vacances. On discute autour du pot de l'amitié et faisant la même route que Thierry, décide de partir en même temps pour Cherbourg. Nous les regardons partir car nous, nous avons décidé de visiter Saint Vaast la Hougue et ensuite direction Carentan.



La visite commence sous un beau ciel qui enfin s'ouvre. Tout d'abord l'île de Tatihou.



Puis visite d'un chantier de marine où est en train d'être remis en état un gros chalutier.


L'entrée du port à marée basse, en face l'île de Tatihou.


Passage au dessus des portes d'entrée.



Je n'ai pas résisté à l'envie de descendre afin de prendre une photo du chenal d'entrée et du sas. On voit bien la hauteur d'eau à marée haute rien qu'en regardant la trace verte laissé par les algues sur le mur.



On me l'avait dit que la vue change tout le temps avec les marées mais il faut l'avouer, c'est tout simplement magnifique.


Petite excursion le long de la côte en direction de la tour Vauban de la Hougue.


Nous ne pourrons pas rentrer pour la visiter, cette tour est encore de nos jours une zone militaire.


06 août, c'est le départ en direction de Carentan. Sous voiles avec un petit vent arrière qui nous fait avancer tranquillement, je laisse avancer le bateau sous pilote.


Je m'initie à la pêche à la ligne qui ne donnera rien. Bon aller c'est pas grave ce n'est que le début...


Je laisse la ligne à la traîne, on verra bien et je profite d'admirer le paysage. Ici l'île de saint Marcouf


L'île n'est plus accessible pour les touristes, devenue une zone de protection naturelle, seul les membres de l'association qui restaure le fort ont le droit d'y accéder.


Un petit repas pris sur le pouce, il fait très chaud et n'avons pas trop faim.


Le vent est tombé, je rentre les voiles pour ne pas les abîmer et continuons notre route au moteur. Il faut que l'on avance pour ne pas rater l'écluse qui se trouve au bout du chenal de Carentan. Celui-ci est long avec un fort courant quand la marée descend. En plus le tirant d'eau à marée basse étant faible, si je rate mon coup le bateau risque de rester planté et se coucher. Mais pas de panique, mon calcul est bon alors on se détend...


Claudine à confiance en moi, elle sait que je ne commettrai pas d'imprudence...


Nous rentrons dans la baie des Veys, réputée pour sa colonie de phoques, nous en verrons quelques uns mais pas la chance de les photographier tellement ils sont rapides dans l'eau.

Nous entrons dans le chenal de Carentan, je dois pousser le moteur car les marais salant commencent à se vider et créer un fort courant.


Au bout de quelques centaines de mètres l'eau redevient plus calme, je ralenti l'allure mais reste vigilant au tirant d'eau. La mer redescend mais c'est sans encombre que nous arrivons dans l'écluse et nous pouvons rentrer dans le port. Claudine à l'avant est de vigie, elle regarde où nous pourrions nous placer confortablement dans ce port très tranquille.

07 août, nos formalités d'entrée étant faites, nous partons en balade pour visiter la ville.


Une curieuse embarcation m'attire l’œil, nous irons voir ça de plus près à notre retour. 

L'église d'une très belle architecture...


Bien que soumise aux caprices du temps mais aussi par la deuxième guerre mondiale, elle a été épargnée et conserve de jolies statues, gargouilles et dentelles de pierre...

Le lavoir.


Très bien restauré d'ailleurs.


La place.


De retour au port, nous voici donc près de cette curieuse embarcation qui n'est autre qu'un Drakkar.


Coup de chapeau aux charpentiers de marine qui ont magnifiquement sculpter cette proue.


08 août, nous reprenons la mer en direction de Grandcamp Maisy.


Notre bateau étant un peu long et large, nous devons nous mettre en bout de ponton ce qui ne me déplaît pas. Au contraire, ont est bien c'est le principal...


Comment on y est accédé ? Ben par le sas d'entrée pardi !


La Normandie c'est connu, c'est comme la mer du Nord, on est sujet aux marées donc quand elle est basse, hélas il n'y a plus d'eau.


La preuve,

Grandcamp Maisy est un port de pêche qui s'ouvre à la plaisance, je ne le conseille pas trop sauf si vous avez le sommeil lourd car la nuit les camions viennent chercher le poisson fraîchement pêché, alors entre bruit de moteur et claquements des caisses, nous avons étés systématiquement réveillés. Très petit village où il n'y a pratiquement rien à visiter, les sites les plus proches sont la pointe du Hoc et le cimetière américain de Colleville qui sont éloignés et faute de vélos à pied c'est pas top, à moins de prendre le bus ou le taxi.

Du coup nous partons le 09 août, la pointe du Hoc ? la voici ci-dessous car profitant de la pleine mer, je m'en suis approché afin de pouvoir l'immortaliser. Nous l'avions déjà visités dans notre jeunesse, par contre vu de la mer c'est la première fois. Je peux vous dire que c'est vraiment impressionnant, se dire que ces hommes dont les plus jeunes avaient 16 ans ont gravis cette falaise à l'échelle de corde et se faire tuer me laisse sans voix.


Nous avançons sous voiles avec vent de travers arrière et courant qui nous pousse. Nous nous éloignons de la pointe du Hoc.


Nous passons devant Vierville sur mer.


Puis Port en Bessin.


Nous passons le cap Manvieux dont une partie de sa falaise c'est effondrée.


Passé le cap, nous approchons d'Arromanches et son port artificiel.


A cause de casiers trop rapprochés entre les vestiges du port, il nous est impossible de traverser celui-ci dans ses eaux calmes, du coup nous ferons le tour par l'extérieur.


Nous arrivons tout juste à notre escale du jour le port de Courseulles sur mer, pourquoi tout juste ? Eh bien parce que nous avions le temps de rentrer car il nous restait une heure avant la fermeture du sas par rapport au bloc marine, mais le port avait décidé de fermer les portes deux heures après la pleine mer donc nous n'avions plus que 5 minutes pour rentrer. Ça c'est bien passé, c'est le principal et nous avons eu de la place donc tout va bien.


Visite de Courseulles qui a bien changé, sauf le char Canadien qui prône majestueusement.

Nous sommes arrivés en plein dans la semaine Acadienne, l'Acadie vous connaissez ? Alors cette chanson vous devriez pouvoir la chanter...


Ma soeur Evelyne et son mari Paul qui passe tout les ans leurs vacances à Saint Aubin sur mer et qui sont des inconditionnels de la semaine Acadienne, nous invitent à aller manger chez eux. Je profite donc de l'occasion pour faire connaitre le village à Claudine où j'ai passé les vacances de mon enfance avec frères et sœurs. Saint Aubin a bien changé, j'ai de la peine à reconnaître certaines rues tout simplement parce que celles-ci n'existaient pas.

Voici les villas de location que mes parents louaient.

KERMINI















La villa près du boulevard maritime,


Enfin la villa rue Madeleine, plus petite car nous avions quitté le cocon familial,

Les anciennes halles, c'est là que nous achetions poissons, fruits et légumes.


La descente à bateaux de l'école de voiles, je reste longuement à méditer. Je ne s'avait pas que Claudine m'avait pris en photo à ce moment là. Je retrace mes souvenirs passés à admirer les voiliers de l'école, les sorties en mer qui m'ont fait prendre le virus. Les moments passés avec mes frères Luc et Philippe, aussi Xavier qui à l'époque ne voulait pas marcher sur le sable mou mais uniquement sur le sable dur, Evelyne ma plus grande des sœurs qui devait le porter à chaque fois quil allait à la plage. Gros moment de tristesse en pensant à Philippe qui nous a quitté il y a deux ans... Je reste aussi nostalgique en voyant toutes ses années passées trop vite. Je me dis que c'est vrai qu'il ne faut pas attendre trop longtemps pour réaliser ses rêves, mais aussi et surtout qu'il faut profiter de chaque instants que la vie nous donne. Malgré que j'en avait et j'en suis sûr saoulé plus d'un, c'est à ce moment que j'ai pris la décision qui me fera, je l'espère, pleinement profiter de vivre ces instants de bonheur mais aussi préparer correctement mon bateau qui me transportera vers mon rêve...


Je remonte pour continuer notre visite.

La falaise à fossiles. C'est là que mon fils Nicolas allait gratter la roche pour récupérer ses trésors avec sa grand-mère. Aujourd'hui, il n'est plus possible de faire cela, le site est protégé car ces fossiles ont plusieurs millions d'années.


Le canon, vestige de l'armée allemande. Il barrait la route venant de Bernières sur mer,

Petite halte dans l'église de Courseulles sur mer


11 août, nous avons quittés Courseulles sur mer direction Ouistreham, étape obligée pour refaire notre plein de gazole. A l'entrée du port, je remet le moteur en marche pour entrer dans le chenal. Le ferry dot sortir, on patiente. Soudain lorsque je veux remettre les gaz car le courant nous entraîne vers la plage, je n'ai plus de puissance. J'essai de ne pas paniquer, Claudine s'inquiète mais elle gère. Je vois bien que je ne peux pousser les gaz mais à 1500 tours le bateau avance doucement. J'arrive à rentrer très lentement dans le chenal et l'écluse. Je dois faire lors de la sortie après la sassée une marche arrière, lorsque je repars en avant, je m'aperçois que j'ai de nouveau un peu de puissance. Je suis sûr qu'il y a quelque chose de coincé dans l'hélice. Pas d'hésitation, une fois arrimé au ponton d'accueil, je plonge pour voir ce qu'il y a.


Je pensais au départ avoir du plastique, il n'en est rien. Il s'agissait tout bêtement de varech coincé. Plus de peur que de mal nous allons pouvoir partir à Deauville. Ami si tu vas en Normandie, vérifie ton hélice...


15 août, nous voici à Deauville. Ville du capitalisme et du m'a tu vu ? On visite quand même les fameuses planches.
Peut-être aura t'on offusquer quelques uns, Claudine s'amuse avec les caricatures,

Voici donc les fameuses planches, ben oui vous connaissez mais il fallait bien les montrer nous aussi,


Les parasols,


Les maisons de plage avec les grands noms du cinéma américain.


Et Claudine, à droite bien sûr...


Nous.


Encore nous.


Claudine avec Aurore et Marie-Laure qui sont venus de Paris passer le week-end avec nous.


Le temple de la dépense, le casino quoi !


Les bâtisses environnantes, bien protégées des bombardements par rapport au Havre qui a dût être entièrement reconstruit.


L'architecture Normande est quand même très belle.


L'hôtel de ville.


Tout aussi joli et surtout plus simple, ce qui nous va parfaitement Trouville qui se trouve à gauche de l'entrée du port, quand on rentre en bateau bien sûr.

Son marché aux poissons. Pour info, on peut déguster sur place.


Sa plage de sable fin.


Ben non ça n'est pas Ouarzazate, alors à défaut de chameau...


Encore une visite, Claude et son ami. Claudine avait prévu de les voir alors on en profite ensemble avec un bon repas.


14 août, les bonnes choses ont toujours une fin, le week-end a passé très vite. Il est l'heure de rentrer sur Paris et éviter ainsi les fameux bouchons du 15 août.


16 août, nous reprenons la mer pour remonter tranquillement le long de la côte. Une très belle vue de Trouville...


Passage devant le Havre.


Le cap de la Hève droit devant. Pas de chance, la renverse se fait sentir. Nous ne pourrons pas le traverser pour rejoindre Fécamp. Nous décidons de nous arrêter au Havre.


16 août, dans l'après-midi ensoleillée, nous visitons la cathédrale du Havre et son architecture.


Nous sommes surpris par son intérieur et sa luminosité. Quand aux dimensions, elles sont tout aussi surprenantes. Pour vous donner une idée, la photo ci-dessous nous montre l'intérieur de la tour, vous pourrez remarquer que légèrement sur la gauche il y a une partie bombée. C'est tout simplement l'escalier qui permet d'accéder tout en haut.

Moderne mais très jolie,


17 août, c'est reparti. Après avoir passé les caps de la Hève et Antifer, nous approchons des falaises d'Etretat.

La marée étant haute, on se rapproche afin que nous puissions admirer l'aiguille,


Encore un cap surnommé "Le chaudron" moi ça me fait penser à un éléphant en train d'aspirer de l'eau pour boire. Après l'avoir passé nous sommes en vue de Fécamp et qui dit Fécamp dit ???

Ses tonneaux et la bénédictine bien sûr.


Je vous laisse deviner s'il sont vides ou pleins.



Et une petite dégustation.


A votre santé.

En amoureux, nous attendons le couché de soleil qui s'annonce magnifique.


17 août, le jour se lève. Je profite avant que nous partions pour prendre une photo du port.

Tout va bien, il fait beau on en profite. Qu'elle direction que l'on prend Claudine ?
Eh bien, Saint Valéry en Caux.


D'ailleurs nous y sommes.

Le temps est superbe, nous profitons pour visiter Saint Valéry, chose que nous n'avions pas réussi à faire lors de notre dernière escale en 2011. Ici le couvent des Pénitents.




Il fut fondé en 1623 pour le Tiers ordre de saint François d'Assise. Sous la révolution il devint le siège du club des Jacobins puis une caserne et prison militaire.


Nous quittons l'ancien couvent qui est à l'abandon, c'est dommage, pour continuer notre balade.


Celle-ci nous mène hors de la ville et nous longeons la falaise et admirer ainsi le paysage champêtre.


Nous avons bien fait car la récompense se trouve à nos pieds, une magnifique vue d'ensemble de Saint Valéry en Caux,


18 août, une nouvelle fois, pas de chance. Deux jours à peine que nous sommes là, un avis de grand frais est annoncé. Nous n'avons que trois jours tout au plus pour remonter vers Boulogne afin de nous rapprocher au mieux car nous ne s'avons pas encore combien de temps il va durer.

 
Nous voilà donc de nouveau partis en direction de Dieppe, ci-dessus la station balnéaire de Veulettes et son école de voiles. Pas très prudent le moniteur, nous avait-il vu arriver, je ne sais pas et j'ai dût radicalement changer de cap pour ne pas éventrer le groupe de voiliers qui avaient de la difficulté à avancer. Les pauvres enfants, ils ont dût avoir peur.


19 août matin, nous quittons Dieppe après y avoir passé la nuit. Le ciel est couvert sur notre arrière.



Mais aussi notre avant, signe annonciateur que la dépression arrive. Pour l'instant tout est calme...


Claudine qui maintenant est bien amariné se balade à l'intérieur du bateau.


La mer est calme avec un vent arrière, nous naviguons à la voile bien à plat ce qui met de bonne humeur.


L'étape sera longue, et pour raccourcir la distance, j'ai décidé de ne pas longer la côte mais partir au large. Claudine en profite pour refaire ses ongles. A chaque heures de la journée, le cross Gris-Nez nous envoi l'avis de grand frais. Il a changé, maintenant il est annoncé non pas demain mais en début de soirée, va t'il évoluer dans l'après-midi ou nous laissé arriver à temps à Boulogne ?


Le vent commence à forcir mais toujours vent arrière, nous mettons les voiles en ciseaux et avançons à très bonne allure.

Arrivés devant Boulogne le vent est encore monté mais nous sommes là, c'est le principal. On immortalise notre arrivée au ponton.


20 août, la météo se serait-elle encore trompée ? Il fait un ciel bleu magnifique mais avec du vent.

Contre mauvaise fortune, bon coeur, nos allons faire notre marché. Regardez moi ces pains, un délice. En bon copain, j'envoi la photo à Thierry qui les adore bien cuit.


L'après-midi nous le consacrons à visiter le château de Boulogne que nous n'avons jamais vu d'ailleurs.


Sur les remparts la vue est magnifique.

Tout comme le château.


La porte qui mène au château.

En voilà une curiosité, en plein Boulogne se dresse une pyramide ornée de deux sphinx.


La statue représente monsieur Mariette, égyptologue mort au Caire le 18 janvier 1881

Entre ce monument et le château est exposée une drôle d'embarcation. Celle-ci est la reconstitution de la barque solaire de Khéops. Pharaon de la quatrième dynastie qui régna en Egypte de 2665 à 2626 avant J.C. L'original qui mesure 43,50 mètres de long est actuellement exposé sur le lieu de sa découverte, au pied de la pyramide de Khéops à Gizeh.


21 août, arrivée surprise des petites princesses à Mamie Claudine venues faire un petit coucou pour la journée avec Papa et Maman.


Petite restauration face à la plage, l'accueil y est sympathique.


Petits jeux sur la plage en étant bien couvert car l'avis de grand frais est arrivé.


Leçon de piano avec Papi Jipé qui ne sait pas vraiment en jouer.
A part le toujours et célèbre "Au clair de la lune"....


Concert à quatre mains pour Papi, Mamie, Maman et Papa offert par Héloïse et Héléna.


Vous voyez bien qu'il ne fait pas très chaud ! Olaf est venu faire un petit coucou à Héléna.


Concours de grimaces toujours avec Héléna qui n'en manque pas une...


Petit retour sur la plage pour voir les déferlantes se fracasser contre la jetée du port.


Tiens sommes nous en Argentine ?


Non non, il s'agit de la statue du Général San Martin, né le 25 février 1778 à Yapeyu république Argentine. Il fut le fondateur de l'indépendance de sa patrie. Libérateur des républiques du Chili et du Pérou, la France l'accueillit dans la vie et dans la mort. Il mourut le 17 août 1850 dans cette ville de Boulogne sur mer.

22 août, l'avis de grand frais est terminé. Il n'aura pas duré longtemps. Le ciel s'ouvre rapidement, seul reste ce qu'on appelle "La mer du vent" résidu de houle qui vient terminer sa course sur le bord de plage ou contre les rochers.


Nous avons décidé de faire une balade en direction de Wimereux par la falaise.

C'est parti pour 15 kilomètres de marche à pied.


Côté chaussures ce n'est pas l'idéal mais nous avons quand même les bâtons de marche qui vont bien nous aider. Moi pour le dos et Claudine pour son talon d’Achille.


La vue est magnifique, on en prend plein les yeux.


Mais il faut rester prudent et ne pas trop se rapprocher du bord qui peut s'effondrer à tout moment.


On aperçoit au loin notre destination.


On avance toujours tranquillement en découvrant les vestiges du mur de l'Atlantique.


Voilà, nous y sommes bien arrivés. Après une balade sur la digue et dégustation d'une bonne glace bien méritée, nous ferons le retour à pied au grand dam de Claudine qui commençait à avoir un peu mal partout.


23 août, nous préférons reprendre la mer est retourner sur Dunkerque. Un avis de grand frais est de nouveau prévu et il faut que l'on puisse rentrer à temps car les vacances se terminent bientôt. Il est 12h30, le ciel est beau mais il faut attendre encore un peu pour profiter au maximum des courants qui vont nous faciliter le passage des caps Gris-Nez et Blanc-Nez.


16h10 nous avons déjà passé le cap Gris-Nez et nous voici devant le fameux Blanc-Nez.

Le vent commence à forcir, mais les courants seront avec nous jusqu'à l'arrivée au port ouest. Pas d'importance car nous ne sommes plus très loin de notre arrivée. Un cargo nous suit de près, il nous dépasse. Sachant que le trafic marchand à la priorité sur la plaisance, je rentre les voiles et je continu à avancer tranquillement au moteur. Il est 20h30, le cargo fait son entrée dans le port.


C'est bon il est maintenant rentré et se dirige vers l'écluse De Gaulle, nous allons pourvoir effectuer la notre. On se dépêche quand même car j'ai aperçu dans l'écluse Watier, qui est juste à côté, qu'un autre cargo prépare sa sortie du port.

Pas trop de temps à perdre, il faut préparer les pares battages car il ne nous reste plus que 30 minutes pour faire notre entrée dans l'écluse Trystram.


Plus lent que nous car il faut bien calculer pour rentrer dans l'écluse, nous regardons ce cargo manœuvrer avec les remorqueurs. Il s'appelle AS ELENIA et vient de Monrovia. Je ne vois pas bien son pavillon mais je pense qu'il doit s'agir de Monrovia capitale du Liberia en Afrique.

Nous sommes maintenant dans le chenal, il est 20h45 c'est bon encore 15 minutes avant la fermeture des portes. Je prépare les amarres pour nous accrocher sur les pendilles.


20h57, c'est précis... Nous sommes accrochés sur les pendilles de l'écluse Trystram.


On se détend un peu le temps de la sassée.

Nous voilà de retour à notre place dans le bassin de la marine, Eldorado peut se reposer...


Fin des vacances.....