samedi 26 avril 2014

Normandie 2010 - Suite et fin

Les jours suivants, je visite les rues de Ouistreham afin de voir les curiosités que l’on ne vois que si on pointe le nez en l’air. Le marché ainsi que les magasins de souvenirs se trouvent dans la rue principale piétonne.


La principale curiosité que j’ai trouvé c’est le magasin la belle-îloise ou on n’y trouve que des conserves superbement rangées comme des livres de bibliothèque.















Je continu à me promener dans les rues et je trouve par hasard le cinéma, il est bien d’architecture normande comme beaucoup de maison d’ailleurs et je termine par le fameux casino.






Derrière le casino se trouve la plage, une des plus belle de Normandie. On a l’impression de se trouver dans le désert quand la marée est basse, pas étonnant que l’on pratique du char à voile.

















Le ciel bleu et le soleil sont toujours présent et je regarde la vie qui se déroule dans le port de Ouistreham, je vois deux voiliers rentrer et se mettre de l'autre côté du ponton. Je n'en crois pas mes yeux, c'est une colonie de vacances. Je ne pensais pas que cela pouvait exister mais il est vrai qu'en cette époque tout est possible, j'aurai bien aimer qu'il en existe une pareil en mon temps.



Quelques jours plus tard, le temps commence à changer et c'est la pluie qui tombe par petits crachins durant toutes la journée, Patty ne veut pas ce mettre à l'abri sous le bimini, pourtant elle serait bien allongée sur la banquette près de moi mais bon je la connait, il faut toujours qu'elle surveille tout, surtout qu'il y à de l'agitation avec la colonie de vacances car ils vont partir demain matin, les préparatifs de départ tel que l'avitaillement se font avec beaucoup de rires.





Le lendemain la petite colonie s'en va sous la pluie, tout au long de la journée ça continue et toujours de plus belle. La journée se passe donc sous le bimini à potasser les bouquins que j'ai embarqué ainsi que les livres techniques afin je connaisse correctement les instruments installés à bord d'Eldorado.


Jeudi, la pluie commence à ralentir. Je consulte la météo afin de voir comment vont être les jours suivants. Ça n'est pas brillant, pendant les trois prochain jours, une fenêtre météo indique du beau temps puis retour de la pluie pour toute la semaine avec des risques de vent fort. Bon ce n'est pas la pluie qui m'inquiète mais plus le vent car lundi il y aura du force 6 avec rafales à 8. J'avais prévu de rentrer à partir de mardi car Claudine me manque un peu et je pensais faire le retour tranquillement sur environ quatre jours de navigation car le retour se fait seul et ça sera pour moi une première donc il vaut mieux être prudent.
Je décide donc de repartir le  pour vendredi matin, je m'affaire donc à l'avitaillement et faire mes dernières petites balades avec ma mémère sur le sol Normand.



Vendredi matin, le météo ne c'est pas trompé pour une fois et c'est donc sans remords que je me mets en route pour prendre l'écluse, une petite angoisse monte car je sais qu'il y a un courant traversier dans l'écluse quand les portes de sortie s'ouvrent, l'ami d'Etienne m'avait prévenu et il n'avait pas tort mais tout ce passe bien.




En prenant le chenal, je croise un bateau en provenance d’Istanbul, il est tiré par son avant par un remorqueur tandis que sont arrière est retenu par un autre afin de pouvoir le freiner le plus rapidement possible avant son entrée dans l'écluse. C'est impressionnant, les bateaux qui passent près de lui paraissent si petit. ayant sorti la grand voile, je mets le pilote automatique en marche tout comme mon voisin qui se trouve à bâbord et j'en profite pour tirer en photo ce géant. De toute façon, je reste toujours au moteur dans le
chenal du port afin de parer à             toutes manœuvres en cas de danger car il y à toujours beaucoup de trafic avec les bateaux entrant et sortant.



























Plutôt que de refaire le voyage dans le même sens qu'à l'aller, j'ai décidé de faire une grande boucle et de rallier le port de Fécamp en passant par le large afin d'éviter les forts courants du cap d'Antifer qui selon mes calculs seront contre moi. Mauvais choix car malgré une belle brise le bateau n'avance qu'à 2,5 nœuds causé par le courant de renverse mais c'est agréable et je profite du soleil et de la vue.






Le trafic est à la grandeur du port du havre qui se trouve pourtant à plusieurs miles d'où je suis et je croise un énorme pétrolier qui est en mouillage en attente de pouvoir rentrer dans le port

Le temps passe et je me rend compte que j'arriverai tard au port de Fécamp, je sais que le courant est assez fort et qu'il faut être prudent, je n'ai jamais navigué de nuit. En passant le cap d'Antifer, je lutte contre le courant car je me suis trop rapproché de la côte mais je ne veux pas mettre le moteur en marche, je reprend le large et j'en profite pour tirer un magnifique coucher de soleil, c'est mon premier en mer et en plus avec Eldorado et ma Patty qui commence à avoir faim et moi aussi. Alors je prépare à manger, des sandwichs car je n'ose pas faire aller le gaz pendant que je suis dehors pour surveiller la mer car malgré la nuit le trafic ne diminue pas.
















Il fait nuit, j'arrive devant le port de Fécamp, la mer est belle une houle d'une hauteur de 50 cm ce qui est acceptable, je décide donc de rester sur ma première idée de ne pas rentrer dans le port est je me mets en mouillage devant la plage de galets mais à longueur respectable dans le cas où l'ancre dérape. Je laisse toutes la nuit les feux de mouillage allumé.



 J'ai passé une bonne nuit, malgré le roulis qui m'a fait penser aux premières nuits que j'ai passé au grand large quand je suis arrivé à bord pour la première fois, je suis content car l'ancre à bien tenu malgré ce fond instable. Nous prenons Patty et moi un bon petit déjeuné devant quelques curieux se trouvant sur la plage et qui nous regarde. Elle m'inquiète car elle ne veux pas faire ses besoins sur le pont malgré que j'insiste en faisant le tour du bateau avec sa laisse. Le vent commence à ce lever, peut-être pour me dire que je dois repartir. Après avoir préparé le repas pour ce midi, je mets le moteur en marche et relève l'ancre avec prudence pour qu'elle ne tape pas contre l'étrave.Nous avons une bonne brise, merci Odin et Neptune car le courant de renverse est avec nous et nous dévorons les miles avec aisance. De temps en temps je mets le pilote automatique pour tirer quelques photos afin d'immortaliser les rencontres que je fais durant ma remontée.






Le bateau avance super et je vois déjà la baie de Somme, j'ai vraiment dévoré les miles et je suis fier de moi mais surtout de mon bateau, si tout va bien en étant parti de Fécamp vers 7h30, je serais à Boulogne pour 20h. Mais c'est sans compter sur la renverse qui commence à ralentir mon bateau de plus en plus et je dois lutter pour traverser la baie de Somme par le large. Il commence à faire tard, je commence à fatiguer alors voyant qu'Eldorado lutte pour ne pas reculer je préfère rentrer le génois et de mettre le moteur en marche sinon je risque d'arriver dans la nuit. Connaissant le port de Boulogne je sais que je n'aurais pas de problème pour rentrer seul mais je pense surtout à Patty qui se retient pour ne pas faire ses besoins depuis le matin et j'ai peur pour elle. J'ai beau essayer de lui faire comprendre en lui mettant les pattes avant dans une bassine d'eau de mer qui est fraîche et qui pourrait lui donner l'envie, rien n'y fait. Un problème ne venant pas seul, à moins de 2 miles de l'entrée de Boulogne je me prend quelque chose dans l'hélice et le moteur cale. Il est 19h les vagues sont hautes d'environ 1 mètre et je ne peut pas rester comme ça car malgré le fond, je risque de me retrouvé sur le fond car la marée est de fort coefficient, je sais qu'il me restera environ deux mètres d'eau mais vu la hauteur de vagues je n'ai pas confiance. Je prend donc la décision de plonger une nouvelle fois en apnée pour libérer l'hélice. Ouf ça va j'ai mis moins de 20 minutes pour enlever ce qui bloquait l'hélice, il s'agissait d'un morceau de filet de pêche. J'ai super froid, Patty ne me voyant plus à eue une peur bleue et à fait ses besoins sur mes habits que j'avais posé en me déshabillant. Au lieu de rouspéter dessus comme certains le ferait, je la caresse et l'embrasse car je suis super content qu'elle l'ai fait, je vois dans ses yeux qu'elle ne comprend pas ma réaction mais pour moi je suis sur qu'il ne lui arrivera pas quelque chose comme une occlusion. Le temps de me sécher et de mettre des vêtements chaud, je remets le moteur en marche, je rentre donc de nuit dans le port de Boulogne et me mets à couple d'un voilier allemand dont les skippers sont en train de savourer de bonnes bières.

Le nuit est calme, on se remets bien de notre grande traversée et de notre plongée devant le port. On se remets en route vers 7h du matin, le temps est nuageux mais va s'ouvrir au cours de la journée comme c'était prévu pour le nord de la France. Malheureusement le vent n'est plus, au bout de 2 heures à essayer d'avancer, je me résigne à mettre en marche le moteur car je n'ai avancé que d'un miles et c'est à la grand voile et au moteur que je repasse les caps Gris-nez et Blanc-nez.






Je suis un voilier Belge depuis Boulogne, il ne c'était pas arrêté au port et m'a dépassé pendant que j'essayais péniblement d'avancer à la voile, c'est en le regardant aux jumelles que je me suis résigné à avancer au moteur car je ne n'avait pas compris que lui l'était déjà et qu'il avançait très bien, tricheur va....





Quand à Patty, elle s'en moque bien et préfère comme à con habitude de faire un gros dodo, puisque la météo est belle ainsi que la mer autant en profiter c'est-ce pas ?





Nous arrivons près de Calais et le trafic est toujours aussi dense avec les navettes entre l'Angleterre et la France.
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Génial, je suis content. Le bateau belge à pris le mauvais choix en prenant vers la côte et de ce fait j'arrive à le doubler au moment que j'arrive au large de Gravelines et c'est donc en tête que je rentre au port de Dunkerque. Quand à lui, il continuera sa route vers la Belgique pour son port d'attache.

Voilà, les vacances sont terminés en ce qui concerne le bateau. Dans quelques jours je vais rejoindre Claudine et Patty sa copine Nikita. On vous l'avoue, nous en avons hâte.....


Normandie 2010



Samedi 31 juillet, il est 10 heures du matin, Etienne fait le plein de gazole avant de prendre la mer, il a demandé de venir pour faire uniquement le trajet aller car il aimerait voir comment ça se passe avant d’acheter son voilier habitable. Le temps est couvert et la mer est agitée, nous allons devoir naviguer au près serré car le vent est au sud ouest.




















Nous arrivons au niveau de la centrale nucléaire de Gravelines quand Etienne me prévient qu’il commence à avoir la nausée, il a froid et d’un seul coup se penche et commence à vomir. Comme nous n’avons pas fait beaucoup de route, je prends la décision de faire demi-tour, de rentrer sur Dunkerque et de reporter le voyage à demain.





Dimanche 01 août, le beau temps est la et nous prenons la mer de bonne heure afin de passer le plus rapidement les caps gris-nez et blanc-nez, qui mérite bien leurs nom, en profitant de la renverse de courant. Malgré que le vent est toujours au sud ouest modéré, nous avançons confortablement et nous arrivons au port de Boulogne notre première étape afin de nous reposer.

















Le lendemain nous reprenons la mer avec comme objectif Dieppe mais le vent est faible, nous avançons péniblement car nous avons pris la décision de ne pas avancer au moteur et c’est ainsi qu’il nous a fallu plusieurs heures pour traverser la baie de Somme. Pour éviter de brûler, on s'enduit de crème bien sûr ont est des mecs donc pas besoin de miroir et le résultat est comment dirais-je... Pas mal non ?

Comme il est tard, nous prenons la décision s’arrêter au Tréport, petit port typique de pêcheur. Ils n’ont pas l’habitude de voir souvent des voiliers de plaisance.
L’écluse  se trouve au fond à droite du port, elle est sportive et nous rentrons dans un petit bassin qui ne peut guère contenir des bateaux de notre gabarit.











On se retrouve donc à couple et en quatrième position ce qui fait que je vais devoir porter Patty entre les bateaux afin qu’elle puisse se dégourdir les pattes et faire ses besoins.






Etienne avait tiré son bonnet est n’avait pas fait attention que Patty l’avait pris comme oreiller. Comme elle perd énormément ses poils elle le couvre d’une couche supplémentaire, voilà le bonnet équipé pour les grands froids ce qui nous fait bien rigolé, sacré Patty, toujours prête à faire de bonnes blagues…


Le lendemain nous prenons la mer de bonne heure du fait que nos voisins ont décidé de partir tôt. La sortie de l’écluse est tout à fait comme la veille mais avec un courant traversier car le bassin étant alimenté par la rivière, le trop plein passe sur le côté gauche de l’écluse. Nous rencontrons juste à la sortie du port un bateau de pêche qui part relever ses casiers







Le paysage est magnifique, nous avons décidé de naviguer pas trop loin des côtes afin de profiter pleinement du paysage grandiose qu’offrent les falaises de craie blanche.







Nous avançons tranquillement sous le soleil quand soudain un couple de dauphins se mets à faire des cabrioles devant moi, je prends des photos et pendant une demie heure nous regardons ses deux joyeux lurons s’amuser. Ma pensée à ce moment précis me dit que j’ai vraiment pris la bonne décision en achetant le bateau et que franchement il n’y a rien de plus beau que de profiter de ce que la nature nous offre. On discute et je me remémore les émissions du commandant Cousteau.



Nous sommes passé la centrale nucléaire de Penly, un hélicoptère longe la côte et fait des cercles non loin de la. Je regarde instinctivement mon GPS en me demandant si je ne me trouvais pas pendant un instant dans la zone interdite à la navigation. Nous sommes toujours sur le canal 16, un appel indique qu’il y a deux personnes à la mer, ils faisaient du canoë de mer, un voilier qui nous suivait s’étant approché des côtes arrivent à repérer et sortir de l’eau le couple. L’homme est en insuffisance cardiaque, nous entendons le pilote de l’hélicoptère qui signale que les secours qui était arrivé près de la plage vont arriver en zodiac. Je ne savais pas qu’à ce moment la j’avais pris un bout de corde dans l’hélice, lors d'un passage entre des casiers posés par des pêcheurs, en essayant de remettre le moteur en marche, je comprends que l’hélice est bloqué. Nous ne pouvons qu’avancer à la voile et il est hors de questions de rentrer dans le port de Fécamp sans moteur. On décide d’arrêter et de jeter l’ancre en face d’une petit village, pas de chance un avis de forte houle est lancé pour cette nuit à demain. Je décide donc de plonger en apnée afin de libérer l’hélice au plus vite, je mets environ 30 mn à le faire, complètement épuisé et frigorifié je remonte dans le bateau, il est temps car la mer commence à ce former. Malgré le froid et la fatigue je prend une photo de la plage et des cordes qui étaient enroulés dans l'hélice et la quille, je téléphone ensuite à Claudine pour lui donner des nouvelles mais la fatigue aidant je n'arrive pas à lui parler correctement et je sent qu'elle prend peur, alors j'écourte la conversation afin qu'elle n'angoisse pas trop pour moi. je pense à ce moment précis qu'est-ce qu'elle va penser de se lancer dans une aventure avec moi en voilier mais, ne t'inquiète pas ce sont des petits moments qui laisse des souvenirs mais qui ne gâche en rien le plaisir de la navigation.





Nous avons très mal dormi, balancé par les vagues et le bruit de la chaîne sur le davier. En pleine nuit je suis même sorti car je pensais qu’on avait dérapé, je ne voyais plus la falaise mais en fait le bateau avait tourné tout simplement. Ne sachant plus dormir on prend un petit déjeuné à la va vite, sans se laver car difficile de rester debout balloté par des vagues de presque deux mètres on repart en direction du Havre. Nous passons les falaises d’Etretat ainsi que le cap d’Antifer qui est très long avec un courant fort, un vent au près et maintenant des vagues de trois mètres tout ça au moteur et sous la pluie.



Nous arrivons au port du Havre rassuré d’être enfin arrivés au bout de 12 heures de navigation.






En prenant notre douche le sol bouge, en fait nous avions tout simplement le mal de terre tellement nous avions été secoués. Une bonne nuit de repos au calme nous fera du bien et ce n’est pas Patty qui dira le contraire...

Jeudi 05 août, on se lève. Le temps à changé pour une fois la météo ne c’est pas trompé. On est juste dans les délais car Etienne doit reprendre le train à Caen pour remonter dans le nord. Il ne reste plus qu’à traverser la rade du Havre et longer la côte normande de Deauville à Ouistreham ma destination. On prend donc son temps en prenant un bon petit déjeuné et une bonne douche. Je promène Patty deux fois afin qu’elle puisse vraiment se dégourdir. Nous larguons les amarres vers 10h le temps est clair, nous arriverons vers 13h devant Ouistreham.




Pas de chance la prochaine sassée de l’écluse se fait vers 16h30. Au lieu de rester près de l’entrée à contempler les mouvements de ferries, nous préférons nous mettre en mouillage face à la plage ce qui attire la curiosité des sauveteurs de la plage qui viennent nous saluer.






16h30 nous prenons l’écluse, celle-ci donne accès sur le canal de Caen. Il y a des cargos qui empruntent ce canal pour livrer du vrac, le port se trouve  à gauche juste à la sortie de l’écluse. Nous nous amarrons tranquillement et  nous partons ensemble faire un tour avec Patty car nous avons rendez-vous avec un  ami et collègue  de travail  d’Etienne. Le hasard est qu’il est sauveteur bénévole à la SNSM et par sympathie il nous fait visiter la vedette d’intervention qui est très ludique.
Un beau voilier en bois est amarré près de l’écluse, il permet aux vacanciers de pouvoir faire des excursions en mer. En rentrant dans le bateau, on voit sortir un cargo qui avait emprunté le canal de Caen, le trafic est moyen car il y entre et sort en moyenne deux  cargos par jour.

























Samedi 08 août, Etienne est rentré par le train sur Dunkerque. Il a été très satisfait de la traversée malgré le mauvais temps mais c’est aussi ça la mer.






Je suis maintenant seul à bord mais pas pour longtemps. Xavier, Annabelle  et leurs enfants viennent me chercher afin de passer deux jours chez eux. Le week-end c’est bien passé et nous avons profité pleinement de ces deux jours.















































Lundi 09 août, les visites se succèdent. C’est maintenant au tour de Paul, Evelyne, Céline et Morgan de venir me voir. Ils sont également en vacances en Normandie mais à Saint-Aubin sur mer. Comme ce n’est qu’à quelques kilomètres, ils ont voulu faire profiter leur petit fils pour qu’il découvre le voilier et en même temps passer une journée avec moi.