En avant le carnaval

La saison du carnaval est déjà commencé depuis un bon moment, nous avons fait comme à l'accoutumé celui de Dunkerque. Campagne présidentielle aidant, nous avons eue cette année la visite de deux ministres dont l'un très connu de tous Madame Ségolène Royal qui enthousiaste s'est acharnée à envoyer des harengs sur la tête de ses concitoyens.

Début mars est pour nous, le grand rassemblement des amis pour fêter le carnaval de Malo les bains.

Nous voici donc dans une des chapelles où nous sommes invités tous les ans, celle de Coca-Nath. Ici Claudine toujours habillée de son déguisement favori en compagnie du frère de Nath. Nous passerons outre des détails sur le buffet présenté qui est d'une excellente qualité ainsi que des boissons à consommer avec modération qui détendent l'atmosphère et nous font enchaîner à tu-tête dans des chansons paillardes dont les oreilles chastes de notre soeur bien aimée sortie pour l'occasion ne s'aurait entendre dans son couvent. 

Aurore en bagnard en train de discuter avec Océane la filleule de mon ami Thierry que vous pouvez voir en arrière plan avec sa chevelure blonde.

Après avoir fait une partie de la bande dans les rues, puis avoir fait une autre chapelle, il est déjà 19h. Il est temps de se rassembler sur la place Turenne pour le grand rendez-vous du rigodon final. Là c'est moi en train de faire le pitre pendant que les carnavaleux enivrés par le son des fifres, tambours, trombones et trompettes tournent inlassablement autour du kiosque entremêlés de chahuts et de repos.
Cette année, j'ai très envie de participer au rigodon car tout le monde le dit, il faut y participer afin d'être un véritable carnavaleux. Alors aidé par Céline la femme de Thierry, ont ce lance dans cette frénésie et iront jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'à quand que le "Salut à Copinard" et surtout la dernière chanson qui nous prend aux tripes et nous mets à genoux pour la chanter en se tenant par la main et les levant vers le ciel le superbe "Hymne à Jean Bart" sans musique.
La reprise de l'hymne retenti accompagné des musiciens, les plus fervents avanceront à genoux en rechantant, tandis que moi qui suis pris de mon dos, je resterai à genoux sur les extérieurs pour ne pas gêner.

Et Claudine dans tout çà ? Eh bien elle est resté caché derrière sa fille Aurore et Isabelle la soeur de notre ami Thierry.

Ici l'ivresse du rigodon vu du porche de l'église.

Et Eldorado dans tout ça, eh bien les travaux avancent toujours. Nous avons fait installer un Webasto, c'est un système de chauffage à air pulsé. Ici la chaudière installée dans le plus grand coffre afin qu'elle ne gène pas trop et surtout qu'elle soit bien ventilée. Pas de crainte cependant car la chaudière n’émet aucune chaleur, sauf l'échappement qui sur la photo est bien protégé, on voit la gaine de protection ignifugée sous l'appareil. 

Je n'ai pas tiré toutes les bouches d'aération mais celle-ci c'est pour vous donner une idée. Il y en à deux dans le carré, une dans chaque cabines et une aussi dans la cabine douche et toilette.

Ci-dessous le tableau de commande digital, nous avons la possibilité de le programmer avant notre arrivée dans le bateau. Mais pour des raisons de sécurité, si nous ne validons pas notre présence à bord, il se coupera au bout de deux heures de fonctionnement.

Un peu comme le principe d'une VMC nous pouvons aussi l'utiliser en ventilation froide pour aérer le bateau et surtout l'assécher en cas de forte humidité.

Sécurité, sécurité, nous avons également renouvelé nos extincteurs. Vu le prix de la révision annuelle, j'ai opté pour des nouveaux qui sont valables trois ans, le prix est imbattable.

Enfin, pour parfaire nos navigations dans le petit temps, nous avons fait installer un bout dehors, celui-ci servira à accrocher notre futur spinnaker asymétrique.

Vue du bout dehors qui dépasse correctement de l'ancre afin que l'attache du spi ne vienne pas se frotter dessus.

En avant première, la photo de notre future voile.

En fonction des mesures prises, il fera minimum 77m2 et maximum 81m2

 Notre radeau de survie "Bombard" étant arrivé à échéance en décembre pour la révision, nous avons décidés de la changer pour une neuve. Le prix de la révision s'approchant dangereusement du neuf, nous n'avons pas hésité longtemps. Prévue pour six personnes, avec cette survie "Plastimo Transocéan 6" nous aurons de la place. En espérant ne jamais devoir l'utiliser bien sûr.

La voilà donc sur son support prêt à l'emploi.

Prévue pour une durée de 12 ans avec révision tout les 3 ans, nous sommes tranquilles pour un bon bout de temps.

 

Notre pilote automatique Raymarine ST4000+ nous a bien aidé lors de nos navigations depuis 2009, mais il n'est malheureusement pas adapté pour celles à venir. Le principe de ce pilote est simple, il s'agit d'un disque dont à l'intérieur est installé une courroie tendue par deux galets avec une manette d'embrayage/débrayage, son moteur situé en bas à gauche du disque installé sur la barre à roue.

Le gros problème de ce pilote c'est qu'il ne peut supporter la charge par grosse mer et ne peut pas fonctionner 24 heures sur 24 sans de temps en temps lâcher ou se mettre tout simplement en sécurité, ça oblige Claudine ou moi de reprendre la barre. Ce qui veut dire que nous ne pourrons pas compter sur lui lors de nos futurs voyages qui nécessitera des navigations de plusieurs jours. 

Comme nous avons une barre à roue et non une barre franche, nous possédons déjà un sélecteur de barre, c'est la pièce noire fixée sur l'axe de safran. L'appareil fixé sur le sélecteur est un capteur qui permet de donner le degré exact. Il relie les informations données du tableau de commande au compas magnétique situé dans le placard de la cabine arrière.

Tout cela évidemment sera démonté et remplacé par le fameux système évolution. C'est la dernière génération de pilote automatique Raymarine sorti sur le marché.

Voici donc le système évolution :

A la place du disque gris sera installé à l'intérieur de la jupe arrière sur le sélecteur de barre, l'unité de puissance. C'est un vérin électrique pouvant supporter un bateau de maximum 11 tonnes. Le notre fera à pleine charge, prêt à partir en voyage 9 tonnes. Nous avons donc de la marge.

Puis le boitier ACU-200 qui donnera à l'unité de puissance la vitesse de réaction et la force nécessaire.

Puis le capteur EV-1 qui en fait est un calculateur qui contrôle en permanence et avec précision le cap, le tangage et le roulis ainsi que les lacets.
C'est tout simplement un accéléromètre numérique 3 axes, compas numérique 3 axes et un gyrocompas numérique 3 axes.

Le pupitre de commande.

Afin d'être plus à l'aise et éviter de crier pour les manœuvres lorsque l'on enverra le spi ou la pose des pares battages et mieux encore lorsqu'il pleut et pouvoir rester au sec en pleine mer, nous avons pris en option la télécommande du pilote. Ici le boitier qui permet de relier la télécommande au pupitre.

Et la télécommande. muni de deux supports dont l'un sera à l'intérieur, mais aussi d'un collier lorsque l'on part à l'avant et ainsi avoir les mains libres.

Un peu de bordel dans le bateau, il faut bien vider le grand coffre pour être à l'aise lors de l'installation.

Vous devinerez sans aucun doute que ce n'est pas moi qui fera l'installation. Il vaut mieux laisser cela à des professionnels afin de pouvoir bénéficier des garanties. A savoir qu'une unité de puissance mal placé peut endommager très sérieusement le bateau.

Première phase, démontage du pupitre de commande afin de retirer le matériel obsolète. Nous allons profiter en même temps pour remplacer la plaque qui est vraiment abîmée.

Ça fait un beau trou.

Après avoir pris ses mensurations, découpage de la nouvelle plaque.

La pose du capteur 3D est posé à l'intérieur de la jupe arrière.

L'accu est posé en dessous du sélecteur de barre.

L'unité de puissance, ou vérin est fixé sur le sélecteur de barre.

L'unité de puissance est pré-montée sur un socle qui sera stratifié pour une solidité maximale.

Mon ancien Bimini commençait à vieillir sérieusement, j'avais acheté la toile il y a environ deux ans en prévision. Grâce à Daniel Bellenge, ami des Marins de la Citadelle, le bimini a été refait avec celle-ci.

Le résultat est surprenant. Au premier essai, pas besoin de refaire de retouche. Uniquement à déplacer les fixations de l'arceau du fait que la toile est neuve et très rigide.

Un très grand MERCI à ce grand maître de la customisation, j'ai appris par hasard que c'était son ancien métier.

Et voilà. Le mois de mars est déjà terminé, il reste encore quelques finitions à l'intérieur des coffres, mais ça ce sera fait dans le courant du mois d'avril. Le carénage arrive bientôt, Eldorado va pouvoir se refaire une beauté au niveau de sa carène et quelques réparations seront possible durant sa mise au sec.

A très bientôt et n'oubliez pas le dicton, bien qu'il fasse beau en ce moment, en avril ne te découvre pas d'un fil...